Un cheval mort et les algues vertes, si connues des bretons et de certains touristes depuis plus de 30 ans, refont parler d'elles. Des soupçons portent sur d'autres malaises et morts suspectes, notamment sur celle d'un ouvrier d'un centre de compostage.

    Les marées vertes déposent des tas pestilentiels d'algues sur les plages, nuisant ainsi aux riverains et à l'économie touristique. Ce phénomène est dû aux nitrates engendrés par certaines pratiques agricoles.

Crédit: F. Lamiot, wikimedia commons by-sa.

    En application du grenelle de l’Environnement, la France cherche à réduire son fret routier (de 14 à 25% d’ici 2020) en s’engageant avec l’Espagne à créer deux autoroutes de la mer.

    Le projet devrait se lancer fin 2009 et représente 30 millions d’euros sur 5 ans.

    Mais qu'est-ce exactement qu'une autoroute de la mer ?

Synthèse

    Après le Royaume-Uni, la France se lance dans l’hydrolien, conformément au Grenelle de l’Environnement.
     L’énergie hydrolienne est une énergie renouvelable hydraulique, et plus spécifiquement marine. Elle exploite l’énergie des courants marins au moyen d’hélice qui convertissent l’énergie mécanique de l’eau en énergie électrique.
     La France possède la deuxième plus grande ZEE au monde et compte bien l’exploiter à l’aide d’éoliennes off-shore ou d’autres systèmes plus « exotiques » : système houlomoteur, marémotriciel et autres « serpents de mer ».

     Il existe essentiellement deux types de courants marins : ceux permanents, engendrés par la circulation thermohaline (cf. le topo rapide de Véronique sur les courants) et les courants temporaires, engendrés par les marées (flux et reflux) ou les vents (courant de houle, courant de compensation…).
     La Manche possède des marées exceptionnelles, et le prototype immergé en 2008 a révélé un bilan très positif et sans impact écologique particulier. Les industriels et les collectivités locales désirent donc développer les « fermes d’hydroliennes », surtout lorsque le coût de rachat garantie est de 0,15 €/kWh.
     Actuellement, le coût d’une installation hydrolienne équivaut à celui d’une installation éolienne off-shore de même capacité.
     Un projet d’installation, par EDF, de 4 à 10 hydroliennes d’une puissance de 4-6 MW (soit la consommation de 5000 foyers) est prévu en 2012, à 35 m de profondeur, au large des côtes de la Manche.