Durablement - Réseau & écriture pour la nature

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mercredi, mars 15 2023

Vidéo de la balade commentée "La Jaguère : son histoire, son présent, son futur" #JMZH2023

Une fois de plus, pour la Journée mondiale des zones humides et pour le groupe local Europe Ecologie-Les Verts de Rezé, j'ai organisée une balade commentée filmée par mon collègue François Nicolas, toujours sur la commune de Rezé. Cette fois-ci, j'ai fait découvrir aux habitants un ruisseau et ses zones humides : La Jaguère : son histoire, son présent, son futur.

jeudi, juillet 7 2022

Mon incursion dans la vidéo (2018-2023)

2018

Dans le cadre des synergies que j'ai développées entre les acteurs des zones humides et les acteurs de l’éducation à l’environnement, j'ai contribué et participé au jury d'Explorateurs de l’eau, programme ludo-éducatif qui sensibilise les jeunes de 8 à 14 ans aux enjeux de l’eau, à partir de 2016 et jusqu'en 2019, date de la fin de ce programme.

En juin 2018, lors de la sélection du collège Saint Joseph du Loquidy (Nantes) pour représenter la France lors de la finale à Londres, une vidéo a été réalisée. Mon incursion y est brève, 1 seconde où l'on me voit applaudir, mais j'en profite pour mettre en avant via cette vidéo ce beau projet :
Explorateurs de l'eau : des défis ludiques et pédagogiques pour les jeunes !  

2020

Lors de la pandémie de coronavirus et du confinement qui en a découlé, l'animation de la Fête des mares a pris la décision de digitaliser l'évènement pour lui permettre de se maintenir. A cette occasion, j'ai réalisé avec les moyens du bord deux vidéos :

Grégoire MACQUERON, 2020 - Pourquoi les zones humides disparaissent ?



Une zone humide, c'est quoi ?, inédite pour des raisons de synchronisation son-image (mais rushs retraités en 2022 par François Nicolas).

2021

En 2021, j'ai réalisé 3 vidéos pour la Fête des mares :
Quelle est la différence entre une mare, un étang et un lac ? 

Une mare qui s'assèche, est-ce un problème ? 


Peut-on introduire des poissons dans sa mare ? 

J'ai aussi organisé une rencontre avec l'eurodéputé Benoît Biteau, le think tank du Groupe Zones humides et d'autres personnes

La nouvelle politique agricole commune (PAC) 2021-2027 et l'agriculture en zone humide


J'ai aussi contribution au diaporama sur les solutions fondées sur la nature et les mares avec Christophe Eggert à l'occasion de la table ronde sur les solutions fondées sur la nature de la Fête des mares 2021 (vidéo).


Enfin, dans la cadre du groupe local Europe Ecologie-Les Verts de Rezé, j'ai réalisé une balade commentée et filmée sur la mare et les prairies humides de la Sèvre nantaise :

Une zone humide au cœur de Rezé - Balade commentée par Grégoire à l'occasion de la Fête des mares 2021, filmée par François Nicolas.

2022

Cette année-là, à l'occasion de la Journée mondiale des zones humides, j'ai réalisé pour le groupe local Europe Ecologie-Les Verts de Rezé une conférence en pleine nature sur la notion des services écosystémiques apportés par les zones humides à la commune :

Des zones humides pour la commune, la commune pour les zones humides JMZH EELV 2022

2023

Une fois de plus, pour la Journée mondiale des zones humides, j'ai organisée une balade commentée filmée par mon collègue François Nicolas, toujours sur la commune de Rezé. cette fois-ci, j'ai fait découvrir aux habitants un ruisseau et ses zones humides : La Jaguère : son histoire, son présent, son futur.

Réactivation du blog près de 10 ans plus tard

Le dernier billet de ce blog date de 2013, nous sommes aujourd'hui en 2022. Après 11 années de travail de rédaction, de veille, de diffusion d'informations, de communication sous de multiple formes dédiées aux zones humides qui m'ont accaparé aux dépens de ce blog , il est temps pour moi de faire un bilan et de relancer mon activité de blogueur.

Liste en construction des billets dédiés à ce bilan :

vendredi, juillet 19 2013

Astuce PAO: importer un schéma fait dans Word dans Indesign

Comment importer de manière propre un schéma réalisé avec l'outil Création de Word dans Indesign lors d'une mise en page PAO ?

Après plusieurs tests, ce qui rend le mieux est:

  • Copier le schéma Word, le coller dans Illustrator, changer les polices si besoin et recoloriser le tout (seules les lignes avaient été collées...). Sauvegarder en format natif .ai puis importer le tout dans Indesign (Fichier>Importer).
  • Plus rapide, mais sans pouvoir adapter polices et couleurs: ouvrir le fichier Word, ouvrir le schéma dans l'outil Création de Word (double clic sur le schéma), enregistrer au format PDF. Importer dans Indesign.

Ce qui n'est pas satisfaisant:

  • Enregistrer le fichier Word au format html puis importer le fichier image du schéma ainsi créé dans Illustrator, le sauvegarder en .ai et l'importer dans Indesign.
  • Sélectionner le fichier image obtenu avec le format html et l'"ouvrir avec" Illustrator pour le sauvegarder ensuite en .ai ou l'exporter en PNG 300 ppp.
  • Copier le schéma Word, le coller dans Illustrator et l'exporter (Fichier>exporter) au format PNG en 300 ppp.

mardi, juillet 2 2013

Migration du blog chez Free

Ce blog migre chez Free suite à l'arrêt programmé de la plateforme de blogs de RégionsJobs.

5 ans de bons et loyaux services se termine donc ici. Vous retrouverez (si tout va bien) l'intégralité du contenu de ce blog à cette adresse: http://durablement.sg.blog.free.fr/, amputée hélas d'une partie des commentaires pour des raison technique. Cette adresse est "temporaire mais qui va sûrement durer", je m'essaie tranquillement à une création d'un site indépendant mais j'ai peu de temps à y consacrer (et peu de compétences sur ce sujet)...

Merci au Modérateur pour s'être occupé de cette migration technique.

Aux plaisirs de vous revoir à ces nouvelles locations.

mercredi, août 8 2012

Revues de transfert et de diffusion - Note de lecture

En creusant le thème des revues de transfert et de diffusion, je suis tombé sur un rapport canadien intitulé La science, comment s’y retrouver ? – Revue systémique des écrits sur le transfert de connaissances en éducation (2008).

À la lecture de ce document, il apparaît que la spécificité de ce type de revues est son lectorat : elles s’adressent à un public d’utilisateurs, de praticiens. C’est le cas par exemple de la revue Sciences Eaux & Territoires de l’IRSTEA (ex-Cemagref).

Ce lectorat cible conditionne donc la stratégie de diffusion et de construction d’une base d’abonnés. La présence en kiosque, l’existence d’un tarif « jeune » (à moins de viser des étudiants-futurs praticiens) ne semble pas être les meilleurs choix, tandis que viser les institutions, les professionnels, les centres de documentation technique est plus judicieux.

Ce qui suit est destiné à aider les éditeurs de ce type de revues à se concentrer sur l’essentiel pour accroitre la qualité de leurs revues et augmenter leur diffusion: les objectifs de la revue, les facteurs de réussite du transfert et de la diffusion des connaissances, ce qui doit être transférer et la manière de la faire

Résumé de La science, comment s’y retrouver ?– Revue systémique des écrits sur le transfert de connaissances en éducation (2008, Canada, 47p).

La_science_comment_s_y_retrouver.PNG

L’objectif du transfert de connaissance :

(p37-39) Sur le plan individuel : le but est de rompre l’isolement des praticiens (entre eux, avec la recherche), de favoriser l’acquisition de connaissances, l’amélioration des pratiques et des performances (et donc la conservation et la préservation de la nature pour les revues sur les sciences de la nature) et le développement personnel et professionnel, le partage d’expériences & de connaissances, l’ouverture au changement et à la prise d’initiative.

(p39-41) Sur le plan organisationnel : l’objectif est la création et l’intensification des contacts et collaborations Chercheur-Utilisateur et Utilisateur-Utilisateur (sources de motivation et amélioration pour les deux), l’amélioration des performances environnementales des organismes, l’amélioration de la gestion des ressources (utilisation des outils, aide à la décision éditoriale) des agents de liaison.

Les facteurs de réussite

Selon le rapport canadien, les éditeurs des revues de transfert et de diffusion sur les sciences de la nature sont des agents de liaison (« gestionnaires », autres exemples possibles : Fédération des parcs naturels, Fédération des conservatoires, FNE…) entre les chercheurs et les praticiens. Les facteurs de succès indiqués sont :

Des facteurs individuels (p6) :

  • l’expérience personnelle en matière de transfert de connaissance (passé dans l’édition, dans le journalisme scientifique, dans le milieu universitaire scientifique ?). Le corolaire est la participation favorisée par la structure aux conférences en communication & transfert, en recherche scientifique (p26-27) ;
  • la capacité cognitive (formation supérieure, capacité à réfléchir et à jugé face à l’info, faire de la veille) (p27) ;
  • le capital relationnel (son réseau et sa capacité à agir, en particulier les liens avec la recherche et les praticiens) (p27-29) ;
  • les facteurs personnels (motivation & enthousiasme, intérêt et attitude positive envers la recherche, « leadership du transfert », ouverture au changement, etc.) (p29).

Des facteurs organisationnels :

  • les caractéristiques organisationnelles : culture favorable aux contacts avec les chercheurs et praticiens, formalisation et centralisation moindre, climat d’appui de la structure et des collègues, expérience du milieu de la recherche (p30) ;
  • les ressources organisationnelles déployées pour le transfert (stratégie, processus, gestion, clients, etc.) : ressources humaines (internes) et financières (physiques), temps consacré à la lecture, à la compréhension et à l’utilisation des infos (p30-31) ;
  • les réseaux de contacts : favoriser et être à l’écoute des échanges entre chercheurs et utilisateurs, soutien externe (lien avec le milieu de la recherche –universités, laboratoires et instituts–, avec le milieu académique & scolaire via des communautés de pratique, fichiers abonnés et presse, partenaires…) (p31) ;
  • les politiques organisationnelles pour soutenir le transfert : soutien et reconnaissance, formation continue en recherche scientifique, etc. (p31-32).

Les étapes du transfert de connaissance de l’agent de liaison

Cf. p. 21-25, tableau 3 p. 24.

La réception des connaissances :

Un bon agent de liaison doit être capable de reconnaître la valeur de l’information récoltée (grâce aux comités de relecture experts par exemple ?) et être capable de faire remonter les besoins des praticiens (Peut-être via le courrier des lecteurs et l’incitation à écrire à la rédaction, par des enquêtes/sondages, par l’écoute des tendances & travaux sur ces besoins ?).

L’adoption des connaissances :

L’éditeur doit pouvoir avoir sa propre idée sur la valeur de l’information, sur sa pertinence pour les praticiens, et donc pouvoir choisir de retenir/mettre en valeur une information (grâce aux connaissances du secrétaire de rédaction, du rédacteur en chef, du comité de relecture).

Ex. d’info à exploiter : une connaissance propre à une discipline (botanique, zoologie…), des bonnes pratiques et des échanges de pratiques pour innover, une connaissance pratique, une réponse aux questions et enjeux actuels.

Idée pour ces 2 points : former un comité de lecture ou de conseils dans le choix des articles/sujets/dossiers rassemblant chercheurs et praticiens (enseignant, documentaliste, technicien-conservateur, étudiant en master, etc.). Cela peut se faire par des réunions, des webconférences via skype, une liste de discussion, un forum, etc.

Autre possibilité : dynamiser une communauté de lecteurs pour avoir un max. de retours (avis sur ce qui est publié, tant sur le fond que la forme, suggestions de sujet/dossier, attentes et questions des lecteurs, etc.). Cela peut être fait avec les mêmes outils ou encore avec un blog, une association locale de lecteurs…

3e voie : les échanges avec les pairs, avec les autres acteurs du transfert et de la diffusion (autres revues –ex : Espaces naturels–, sites web –ex : ornithomedia.com ; Tela botanica–, centres de documentation, éditeurs –EDP Sciences–, Fédération des conservatoires, etc.) via des rencontres, séminaires, ateliers, courriels, rapports…

L’adaptation des connaissances :

C’est la capacité à transformer l’info fournies par des chercheurs pour la rendre accessible et utilisable par les praticiens (ex : en jouant sur le format d’article, le vocabulaire, en traduisant des textes, en les synthétisant, en les illustrant d’infographies…).

Ex. d’accessibilité : être disponible facilement (dans les centres de documentation des praticiens, sur Internet, dans la presse professionnelle…), adopter un langage clair, sans ambigüité et illustré d’exemples concrets.

Ex. d’utilisabilité : être en concordance avec le contexte des utilisateurs (valeurs, expériences, structure, ressources disponibles).

La dissémination des connaissances vers les praticiens :

C’est la capacité à transférer les résultats de la recherche adaptés vers les praticiens.

Ce qui est transféré

Les connaissances à privilégier, car recherchées par les praticiens, sont celles destinées à l’enseignement & à la formation (cours et programmes), à réduire les risques au cours des prises de décisions (« données probantes »), à mieux se représenter son environnement professionnel (des concepts et des données) et enfin à améliorer les relations interpersonnels (mieux comprendre les différents praticiens-partenaires et mieux communiquer avec eux).

Les mécanismes de transfert

2 mécanismes sont efficaces : ceux d’information et ceux d’interaction (tableau 5 p38).

Mécanismes d’information

(p35-36) C’est la captation des connaissances de la recherche sans interaction personnelle avec d’autres acteurs. C’est notamment la veille informationnelle auprès des producteurs de connaissance (recherche et expérimentations de praticiens) et la dissémination via la documentation des bonnes pratiques et les innovations à destination des praticiens (support technologique, document écrit, article scientifique, bulletin d’info, guide de bonnes pratiques...).

Mécanismes d’interaction

(p36-37) Ce sont les mécanismes d’échanges entre chercheurs et praticiens, via des alliances & collaborations inter-organisations qui permettent de faire remonter les besoins des utilisateurs et de transmettre les résultats des recherches, ainsi que d’évaluer ces résultats et de favoriser leurs applications.

C’est aussi un moyen de partager les expériences des praticiens, de les intégrer dans une réflexion collective et de les conceptualiser.

Les moyens sont la formation, la collaboration et l’apprentissage qui en découle. Le rôle de l’agent de liaison est alors de faire connaître et d’inciter à participer aux formations, aux projets de collaborations ou de participation à la recherche, aux ateliers d’échanges, aux séminaires & conférences, aux réseaux…

Idée : mettre l’accent sur ce dernier point dans l’agenda des revues ; dans la rubrique Publications ; en tirer des articles (compte-rendu, témoignage, présentation) ?

Idée de partenaires en sciences de l’environnement : les organismes de formations (ATEN, CNFPT, lycées techniques, IUT-IUP-Universités et écoles d’ingénieur en agronomie…) ; réseau de praticiens IDEAL Biodiversité, l’UICN, FNE, FPNR, RNF, Rivages de France, etc. ; organismes de recherche : Muséum, INRA, IRSTEA, Universités & laboratoires, Sociétés savantes (et la FFSSN), IFREMER

Référence

Landry, R., Becheikh, N., Amara, N., Ziam, S., Idrissi, 0., & Castonguay, Y.. La recherche, comment s’y retrouver ? Revue systématique des écrits sur le transfert de connaissances en éducation. Québec : Ministère de l’Éducation du Loisir et du Sport, Gouvernement du Québec, 2008.

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