Durablement - Réseau & écriture pour la nature

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mardi, janvier 10 2012

Actualisation du nom et de la ligne éditoriale

    Plus de 3 ans que ce blog accompagne mes trouvailles, mes réflexions, mes projets professionnels dans le monde du web et de l’environnement. Il y a eu beaucoup de changements en 2010-2011, il était donc temps de modifier le nom et la ligne éditoriale de ce blog pour refléter cela.

    G. Macqueron, durablement. Blog emploi en environnement devient donc Durablement – Réseau et écriture pour la nature. Moins personal branding et orienté insertion professionnelle, ce nouveau nom reflète plus ma réalité professionnelle et mes sujets de travail et d’intérêt : la construction de connaissances en écologie au travers des processus collaboratifs (animation de réseau, coopération, outils collaboratifs) et la diffusion de ces savoirs via l’écriture, édition papier comme électronique.

    Par conséquent, la ligne éditoriale change aussi, comme vous pouvez le voir sur la page À propos. Une ou deux nouvelles rubriques pourraient apparaitre : Intelligence collective, pour ce qui traite du réseau et de la collaboration, et Édition ou Écriture pour la diffusion des savoirs.

    N’hésitez pas à participer vous aussi dans ces domaines Sourire

    Durablement !
    GreG

mardi, novembre 1 2011

Chargé de mission "Zones Humides Infos" : de la coordination de projet collaboratif

La coordination de projet coopératif, vous connaissez ?

Surement, au moins l’un de ses produits : les logiciels libres (open source) ou, si vous êtes des habitués de la plateforme Régionsjob, les débats du mois et leurs synthèses.

Plus de précisions ? Avec plaisir. Comme je l’expliquais récemment, j’exerce à présent les fonctions de chargé de mission “Zones Humides Infos” à la SNPN. Zones Humides Infos, ou ZHI, c’est une revue sur, comme son nom l’indique, un type particulier de milieu aquatique. C’est surtout le bulletin du Groupe Zones humide informel (GZHI), le fruit d’un travail coopératif d’experts bénévoles très impliqués dans les zones humides.

C’est là toute la spécificité du projet.

Couverture de la revue collaborative

Zones Humides Infos, une œuvre collaborative © SNPN

Une gestion de projet traditionnelle est basée sur une économie de la rareté (autrement dit, comme notre système économique). C’est donc dans la maîtrise des ressources et des contraintes que tout se joue. Ce type de fonctionnement est parfait pour de grands projets industrielles ou technologies (avion, TGV, pont…) qui engagent et impactent très fortement un grand nombre de personnes.

Ici, il s’agit au contraire de projet coopératif. On fonctionne alors non pas dans une économie de la rareté, mais dans une économie de l’abondance. Ça existe, ce type d’économie ? Tout à fait, en particulier dans le domaine des œuvres intellectuelles ou numériques.

C’est le fameux :

Si je te donne un pomme, je ne l’ai ai plus. Si tu la consommes, tu n’en as plus.
Si je te donne une idée, nous avons tous les deux cette idée. Si nous l’utilisons, nous l’avons toujours.

Dans ce type de système, la clef est de gérer non pas les ressources et les contraintes, mais les opportunités. Et cette gestion passe par les personnes, par un réseau qu’il faut animer.

C’est ainsi que s’élabore chaque numéro thématique de ZHI : j’anime une tête de réseau, le GZHI, je recherche des contributeurs bénévoles (rédacteurs, photographes, relecteurs…) en étroite collaboration avec le groupe, rassemble leur travail et –à la fois secrétaire de rédaction et maquettiste– transforme ces connaissances / réflexions / expériences individuelles en un produit de savoir collectif, le numéro de Zones Humides Infos.

Nous construisons donc, par la mise en œuvre d’une intelligence collective, un savoir collectif formalisé qui s’exprime au travers des bulletins du Groupe Zones humide.

lundi, octobre 4 2010

Un an de journalisme scientifique

Mission accomplie !

Un an déjà chez Futura-Sciences et ma mission de renforcement éditorial du nouveau magazine environnement touche à son terme. Désormais, le magazine peut tourner avec une équipe plus restreinte.
 

L'achèvement d'une mission
Objectifs accomplis © Brian Talbot CC by-nc 2.0


Durant cette année, j’aurais proposé, rédigé et publié différents formats éditoriaux de communication scientifique, et ainsi constitué une solide base de contenu thématique :
  • 1 reportage sur le recyclage du verre.
  • 2 dossiers (Recyclage des déchets et Algues vertes).
  • 4 interviews.
  • 7 galeries photo.
  • 540 définitions et articles encyclopédiques, pour expliciter les articles et dossiers et, accessoirement, améliorer le référencement du site sur ces expressions.
    Thèmes abordés : Biologie – Biochimie – Océanographie – Évolution – Écologie - Déchets et pollutions – Risques et catastrophes environnementales – Grandes conférences de l’environnement - Normes et procédures – Mobilité durable – Capture et séquestration du carbone.
  • 180 questions-réponses en sciences et environnement, pour faire découvrir ces thématiques de manière pratique et ludique, ainsi que pour intégrer le développement durable dans son quotidien.
    Thèmes abordés : Mobilité durable – Éco-consommation – Nature - Énergie – Eau et milieux humides – Déchets et pollutions – Climat et réchauffement.
  • 260 articles de vulgarisation scientifique, rédigés à partir de publications scientifiques et de communiqués universitaires, le plus souvent en anglais.
    Ces articles d’actualités portent essentiellement sur l’environnement et le développement durable, mais aussi sur la biologie, l’évolution et la paléontologie, ainsi que sur des applications technologiques vertes.
    Une grande partie de ces articles est accessible depuis les archives de mon delicious.

La difficile communication entre la science et les médias
Parfois, la communication sur une avancée scientifique est fortement exagérée pour attirer l’œil. D’autre fois, elle ne révèle pas l’importance de cette avancée. Edit: La traduction en français est disponible ici. © xkcd CC by-nc 2.5
 

En tant que journaliste, j’ai aussi réalisé d’autres tâches, telles que :
  • Le nettoyage, la réécriture et l’édition d’articles tiers.
  • Une veille scientifique avec tenue d’une revue de presse.
  • La recherche des sources d’information scientifique primaire et le recoupage d’informations. 
  • Le référencement naturel des brèves, articles, dossiers…
  • La réalisation de schémas illustratifs.
  • La recherche d’illustrations libres de droit.
  • Le suivi des commentaires des lecteurs sur le forum.
  • Etc.
A cette occasion, j’ai pu travailler avec Emilie de Coloc’ A Terre in real life, comme on dit dans le jargon de la blogosphère, ainsi qu’avec Driss Hamadaine, le journaliste fondu de cinéma et de vidéo 3D de la section Technologie. Ce fut un réel plaisir.

 
Désormais, je regarde vers la prochaine étape et peaufine un projet de veille scientifique en environnement.

mercredi, mars 31 2010

L'université et l'insertion des jeunes diplômés

    Le jeune diplômé est transitoire, c’est un ancien étudiant et il est appelé, il aspire à devenir un travailleur qui ne serait plus désigné comme un jeune diplômé. Pour cela, il a du réussir ses études et il doit trouver ses premiers emplois.

    Le hic, c’est qu’à l’université (à l’exception des IUT et IUP), réussite aux études (le diplôme) et insertion professionnelle sont souvent déconnectées. L’une des raisons est l’absence de préparation des étudiants à la recherche de l’emploi et à la professionnalisation. On y apprend des connaissances quand les employeurs recherchent des compétences, on développe l’autonomie quand le réseau ouvre des portes.

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lundi, mars 1 2010

Eco-innovation: 37% des brevets français en 2009 [FS]

    Plus d’un tiers des brevets déposé en France en 2009 concerne l’éco-innovation. Dans la course aux éco-technologies, la dépollution, la production et les économies d’énergie sont les grands favoris. Mais ce sont les transports qui raflent la mise.

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Brevet de l'innovation en technologies vertes

Proportion des brevets liés à l'éco-innovation aux green technologies. Crédit: INPI

    Depuis 2000, la part des brevets consacrée à la production d'énergie et à la réduction sa consommation, ainsi qu'à la dépollution, a doublé.

    Il est intéressant de noter que les domaines d'application de ces brevets recoupent assez bien le marché de l'emploi vert. En effet, ce sont les secteurs du traitements des eaux usées et du traitement des déchets ainsi que ceux des énergies renouvelables et de la performance énergétique qui emploient le plus de personnes dans le domaine de l'environnement.

lundi, août 3 2009

L'université française et les formations "vertes"

    Le développement durable a le vent en poupe et l’économie verte s’annonce comme une des solutions à la crise économique et à la création d’emploi. Les universités françaises sont-elles pour autant dans cette tendance ?

    Les emplois verts sont à multiples facettes, transversaux et multidisciplinaires. Ils mêlent à la fois des compétences et des techniques traditionnelles et des conceptions, des technologies nouvelles. Ils touchent à l’économie, au socio-culturel et à l’environnement.

    Les filières scientifiques et techniques, économiques et sociales devraient donc fournir aussi bien des techniciens (licences professionnelles) que des cadres (IUT, masters et doctorats) dans ce secteur à “haute valeur ajoutée”, plébiscité par les jeunes.

    Les universités l’ont bien compris, puisque que les formations niveau bac+5 en développement durable ont bondis de 49% depuis 2005 !

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