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Tag - Conservation et protection

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jeudi, décembre 22 2011

Veille Zones humides S49 : Marais salants, aires protégées et changements climatiques, MAE et Pesticides

Vous retrouverez ci-dessous l’actualité des zones humides de la semaine S49.

N’hésitez pas à diffuser l’info, à réagir par mail à l’un ou l’autre de ces sujets, ce bulletin de veille hebdo est aussi l’occasion d’apporter des infos, d’approfondir un thème ou d’engager un débat au sein du réseau.

Merci aux veilleurs et bonne lecture !

Agriculture et zones humides

–Première édition de la page MAE sur le site internet de la Chambre d’Agriculture de Charente-Maritime. Il s’agit d’une première version qui sera progressivement étoffée (en insérant prochainement un bilan après 5 années de MAE-T) :
http://www.charente-maritime.chambagri.fr/mae.html
Via G. Bouton / FDC 17

Marais salants,  émission de gaz à effet de serre et élévation des océans

Marais salant inondé avec des touffes de salicorne qui émergent

Marais salant inondé avec des touffes de salicorne CC sahib.eric by-nc-sa 2.0

–La disparition des marais salants d’Atlantique nord ou la baisse de leur salinité se traduit par des émissions accrues de CO2, méthane et protoxyde d’azote (N2O) :
>Article de vulgarisation en anglais : Salt marshes confirmed as carbon sink
http://environmentalresearchweb.org/cws/article/news/47969
L. Kalaugher, 25/11/2011. environmentalresearchweb.org
>Article scientifique : The greenhouse gas flux and potential global warming feedbacks of a northern macrotidal and microtidal salt marsh
http://iopscience.iop.org/1748-9326/6/4/044016/fulltext/
Gail L. Chmura, Lisa Kellman and Glenn R. Guntenspergen, 23/11/2011. Environmental Research Letters

–Il faudrait 150 ans aux marais salants anglais pour reconstituer les habitats détruits par l’élévation du niveau de la mer :
>Abstract en anglais : Surface elevation change in natural and re-created intertidal habitats, eastern England, UK, with particular reference to Freiston Shore
http://www.springerlink.com/content/n536664734k65h71/
T. Spencer, D. A. Friess, I. Möller, S. L. Brown, R. A. Garbutt et J. R. French, 04/12/2011. Wetlands Ecology and Management

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vendredi, décembre 16 2011

Veille Zones humides S45 : Tsunamis et canards, appels à projet et soutenances de thèse

Vous retrouverez ci-dessous l’actualité des zones humides de la semaine S45.

N’hésitez pas à diffuser l’info, à réagir par mail à l’un ou l’autre de ces sujets, ce bulletin de veille hebdo est aussi l’occasion d’apporter des infos, d’approfondir un thème ou d’engager un débat au sein du réseau.

Merci aux veilleurs et bonne lecture !

À noter :

–Appel à participation à l’illustration de la 4e édition du guide nature du Parc naturel des Écrins sur la faune des montagnes qui comprend quelques espèces aquatiques.
Cf. texte n° 1 joint en fin de mail (sous la signature).
Contact : pascal.saulay [chez] ecrins-parcnational.fr

Appel à projet SNB

–Appel à projet Stratégie nationale pour la biodiversité : Restauration de milieux remarquables ou sensibles.
Thème 2 : restauration de milieux humides dégradés
http://www.developpement-durable.gouv.fr/B-Restauration-de-milieux.html
Date limite de dépôt des dossiers : 30/11/2011.

–Appel à projet Trame verte et bleue urbaine.
http://www.developpement-durable.gouv.fr/G-Trames-vertes-et-bleues-urbaines.html
Date limite de dépôt : 10 janvier 2012

Biodiversité et vignobles

–Fiche LPO sur les zones humides dans les vignobles
http://alsace.lpo.fr/docLPO/Zones-humides.pdf

Mangroves et forêts littorales contre les tsunamis

–Selon cet article scientifique en anglais, le modèle informatique développé par une équipe allemande montrerait une réduction de 5% des dommages provoqués par un tsunami lorsqu’il y a présence d’une forêt littorale entre la côte et les centres de population (par contre, une population située entre la côte et une forêt se retrouve « piégée » et subit plus de dommages…).
Computer model suggests tsunamis could be blunted by coastal trees
http://www.physorg.com/news/2011-11-tsunamis-blunted-coastal-trees.html

Thèse sur « l'émergence de la protection de la nature en France de 1854 à 1939 »

–Cette thèse porte plus spécifiquement sur la SNPN alors qu’elle était Société nationale d’acclimatation.
La soutenance de R. Luglia se déroulera à Paris le 4 janvier 2012.
http://ahpne.fr/spip.php?article135
Via G. Barnaud / MNHN

Thèse sur les conséquences écologiques des lâchés de canard colvert


–Cette thèse montre les effets réduits, mais à surveiller, des lâchés cynégétiques de canards domestiques sur les populations sauvages.
La soutenance de J. Champagnon (ONCFS) se déroulera le 15 décembre 2011 à la Tour du Valat (Arles).
Cf. Texte n° 2 en bas de page.
Via V. Mauclert / PRZH Lagunes Méditerranéennes – Tour du Valat

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Texte n° 1

Le Parc national des Écrins édite son 4e guide nature, relatif cette fois-ci à “la Faune de montagne" après la sortie de "À la découverte des fleurs des Alpes", puis "Arbres et arbustes de montagne", et enfin "Insectes et autres petites bêtes de montagne".

http://www.ecrins-parcnational.fr/actus/55-accueillir-partager/206-insectes-et-autres-petites-betes-en-montagne.html

Le nombre d'espèces traitées sera de 332. Chaque espèce bénéficie d'une page entière, avec 1 à 2 photos, et une illustration traitant d'un point particulier (ci-joint une page type issue du livre sur les arbres et arbustes).

Le classement est réalisé par milieu, mélangeant oiseaux, mammifères, reptiles ou autres batraciens et poissons. Ainsi le promeneur aura dans le même paragraphe toutes les espèces susceptibles d'être rencontrées dans leur milieu principal.

Ce guide nécessite donc, en plus de l'écriture des 332 monographies, une iconographie importante... et malgré une photothèque interne très riche, nous sommes toujours à la recherche de plusieurs espèces... raison pour laquelle nous nous permettons de vous écrire. Pour certaines d'entre elles, nous avons des images, mais qui pourraient être améliorées.

Mammifères :

Campagnol basque, Campagnol de Gerbe, Campagnol souterrain, Crocidure leucode, Crossope aquatique, Crossope de Miller, Fouine, Grande noctule, Molosse de Cestoni, Murin de Brandt, Murin du Maghreb, Musaraigne alpine, Musaraigne pygmée, Sérotine de Nilsson.

Amphibiens - reptiles :

Algyroïde de Fitzinger - Algyroides fitzingeri, Discoglosse corse - Discoglosus montalentii, Euprocte de Corse - Euproctus montanus, Grenouille de Lessona - Rana lessonae, Grenouille des Pyrénées - Rana pyrenaica, Lézard des murailles - Podarcis muralis, Lézard montagnard des Pyrénées - Iberolacerta bonnali, Lézard montagnard du Pic d'Estat, Lézard montagnard du Val d'Aran, Lézard vert - Lacerta viridis, Salamandre de Corse - Salamandra corsica, Seps strié - Chalcides striatus, Triton palmé - Lissotriton helveticus, Triton ponctué - Lissotriton vulgaris, Vipère de Séoane - Vipera seoanei.

Poissons :

anguille, barbeau méridional, blageon, chabot, corégone, Cristivomer, loche franche, omble chevalier, ombre commun, saumon atlantique, saumon de fontaine, truite arc en ciel, truite fario, vairon.

Nous recherchons donc des images d'une taille de 1024x768 minimum si l'espèce est cadrée en gros plan. Elles seront en effet éditées en 5x7cm environ dans l'ouvrage. La taille peut être supérieure si nous souhaitons des détails caractéristiques... Il ne faut pas par contre que le recadrage dans une image soit trop important (par exemple, 1024x768 mais tiré d'une image originale en 4000x3000), cela signifierait que le sujet est vraiment très petit dans l'image de départ, et que même s'il correspond en taille, sa qualité ne sera pas très bonne. Privilégiez alors les images ou ce recadrage est le plus minime possible.

L'espèce doit avoir été prise dans des conditions respectant son intégrité, ne pas avoir eu d'incidence sur sa reproduction, son alimentation, son repos, son milieu de vie... Concernant les micromammifères, les images en terrarium pour des besoins d'étude sont néanmoins autorisées.

Le Parc national des Ecrins ne propose pas de rémunération pour l'achat des images. L'auteur sera cité, ainsi que la pagination de sa photo, en fin d'ouvrage, dans un "ours" global (cela ne s'invente pas !). Un livre sera envoyé par auteur retenu comme justificatif de parution. Les images ne seront utilisées que dans le cadre de ce livre, ses rééditions et traductions éventuelles.

Les photos seront envoyées par mail à pascal.saulay [chez] ecrins-parcnational.fr, et un accusé de réception vous sera envoyé. La sélection sera ensuite faite courant septembre. Vous serez prévenu de la sélection ou pas de vos images.
En vous remerciant de votre participation !

Texte n° 2

CONSÉQUENCES DES INTRODUCTIONS D’INDIVIDUS DANS LES POPULATIONS EXPLOITÉES : L’EXEMPLE DU CANARD COLVERT ANAS PLATYRHYNCHOS

Le renforcement des populations naturelles exploitées par des individus captifs est rarement évalué, bien qu’il puisse induire des modifications notables sur la population naturelle à de nombreux niveaux : démographie, comportement, morphologie, génétique, pathogènes. Ce travail de thèse concerne les introductions de canards colverts Anas platyrhynchos réalisées à des fins cynégétiques. Cette pratique est très répandue en Europe, depuis plus de trente ans. Du fait de leur domestication en élevage, les canards lâchés subissent une mortalité naturelle très forte comparée aux oiseaux sauvages, à laquelle s’ajoute une plus grande vulnérabilité à la chasse. Une différenciation génétique marquée permet de discriminer les oiseaux lâchés de leurs congénères sauvages. Des croisements entre les deux groupes sont détectés, mais l’introgression reste limitée. Globalement, la contribution démographique et génétique des individus d’élevage à la population sauvage est faible, même si une modification morphologique attribuable aux lâchers a été constatée dans la population sauvage en trente ans. Les conséquences écologiques pour la population réceptrice semblent donc limitées, mais une vigilance continue doit s’exercer concernant la diffusion de pathogènes (forte prévalence occasionnelle de virus Influenza A dans les élevages) et les risques génétiques associés au renforcement sur le long terme.

Mots clés : Dynamique des populations, Génétique des populations, Renforcement, Chasse, Canard, Domestication.

mardi, septembre 20 2011

Veille zones humides S36 : témoignages, maîtrise foncière et agenda

    Vous retrouverez ci-dessous l’actualité des zones humides de la semaine S36.
    N’hésitez pas à réagir par mail à l’un ou l’autre de ces sujets, ce bulletin de veille hebdo est aussi l’occasion d’apporter des infos, d’approfondir un thème ou d’engager un débat au sein du réseau.
    Merci aux veilleurs et bonne lecture !

À noter :

La lettre du Forum des marais atlantiques : couverture
Couverture de la lettre des marais atlantiques : Forum

    La lettre « Forum » du Forum des marais atlantiques et la Lettre des Lagunes du Pôle-relais Lagunes méditerranéennes de septembre 2011 sont parues :
- Lettre Forum http://www.forum-marais-atl.com/telechargement-lettre-forum.html
- Lettre des Lagunes http://kletterws.kaliop.net/html/qQMMybgCFJ6hHxXYP1GTKg==.htm

Action locale

- Témoignages d’acteurs locaux engagés dans la préservation des zones humides en Rhône-Alpes :
http://www.zoneshumides-rhonealpes.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=74&Itemid=72
Via E. Prompt / CEN Rhône-Alpes

Agriculture

- Appel à une solidarité amont-aval entre éleveurs et céréaliers pour mieux gérer le « déstockage » d’eau des zones humides :
« Déstocker l’eau des zones humides »
http://alagnon.fr/articles-de-presse-21-destocker-leau-des-zones-humides.html
H. Brun, septembre 2011. La France agricole n° 3399.

- Sur l’artificialisation des territoires et l’urbanisation (contexte, éléments de solution, cas particuliers), abordés dans des échanges sur la maîtrise foncière des zones humides :
Camargue : répondre aux défis écologiques et fonciers
http://www.actu-environnement.com/ae/news/Camargue-recommandations-CGEDD-13529.php4
L. Radisson, 15/09/11. Actu-Environnement.
Les espaces agricoles disparaissent en Île-de-France
http://www.actu-environnement.com/ae/news/consommation-espaces-agricoles-ile-de-france-13452.php4
L. Rialhe, 8/09/11. Actu-Environnement.

Agenda

- Journées Européennes du Patrimoine en lagunes les 17 & 18 septembre 2011 :
Venez voyager à travers les sites lagunaires méditerranéens. Initiative coordonnée par le Pôle lagunes pour le grand public, Programme et communiqué de presse des JEP en liens.

- Voyage d'étude sur les lagunes de Languedoc-Roussillon du 5 au 7 octobre 2011 :
En route pour le LIFE'Tour ! Initiative organisée par le Pôle lagunes avec les partenaires du LIFE+ LAG’Nature en LR, programme et bulletin d’inscription en PJ. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 23 septembre, en priorité aux gestionnaires.
Via V. Mauclert / Pôle-relais Lagunes méditerranéennes

- Journée d'échanges techniques et de recueils d'expériences sur l'accueil du public et la conservation des grandes zones humides régionales – 12/10/2011 – Lavau-sur-Loire – Organisé par le Conservatoire du littoral et la région Pays de la Loire.
http://www.rivagesdefrance.org/index.php/agenda-du-littoral/accueil-du-public-et-conservation-des-grandes-zones-humides-regionales

- Colloque scientifique 2011 du golfe normand-breton : Biodiversité, écosystèmes et usages du milieu marin : quelles connaissances pour une gestion intégrée du golfe normand-breton ? – les 2 et 3 novembre 2011 – Palais du grand large de Saint Malo.
http://www.aires-marines.fr/colloque-golfe-normand-breton-2011.html

- Appel à participation pour le colloque « Les étangs : de la recherche scientifique internationale aux pratiques locales du Berry » - 22-24 mai 2012 - Centre d'Etudes Supérieures de Châteauroux, antenne de l'Université d'Orléans.
http://www.univ-orleans.fr/ces-chateauroux/criterr/index.html

Publication

- Bilan des Journées Mondiales des ZH 2011 : le Pôle-relais Lagunes méditerranéennes vient de publier le bilan de cette édition 2011. http://www.pole-lagunes.org/ftp/JMZH2011/Bilan/Bilan-PRL-JMZH2011.pdf

mercredi, décembre 1 2010

Les conséquences écologiques de la perte de biodiversité sous-estimées

Icône biodiversité et écologieLes écosystèmes seraient plus fragiles que prévu face à l’érosion de la biodiversité.

En effet, la disparition d’une espèce qui constituait l’une des sources de nourriture d’une autre espèce peut avoir bien plus de conséquences qu’un simple report alimentaire.

Cette source peut effectivement être cruciale et non interchangeable pour l’un des stades de développement de l’espèce en question. Par exemple, une espèce d’oiseau peut se nourrir d’insectes et de graines.

Si les insectes venaient à disparaître, tous les individus ne pourraient pas se concentrer simplement sur les plantes : seuls les adultes en sont capables, les juvéniles dépendant exclusivement des insectes.

Par conséquent, la disparition d’une seule espèce-proie peut engendrer la disparition d’autres espèces qui disposent pourtant, en théorie, d’autres sources de nourriture.

Source

Communiqué de presse en anglais de l'Université de Rice :
Rice University, 30/11/2010. Study: Ecological effects of biodiversity loss underestimated
http://www.media.rice.edu/media/NewsBot.asp?MODE=VIEW&ID=15103&SnID=154992879

Crédit image: Maiabee CC by 2.0

vendredi, novembre 26 2010

Pêche au chalut : pas si destructeur que cela ? [Brève]

Bien que réputé comme la pêche la plus destructrice, le chalutage favoriserait en fait la formation de nouveaux habitats sur les fonds sédimentaires.

L’ONG The Nature Conservancy a lancé l’an dernier une étude sur l’impact écologique de la pêche au chalut. L’objectif était de découvrir l’impact réel de cette pêche pour déterminer un mode d’exploitation durable.
Le chalut râcle les fonds marins et détruit les habitats benthiques
Schéma de la pratique du chalutage : le chalut, peu sélectif, capture toutes les espèces benthiques et ravage le fond des mers. © National Oceanic and Atmospheric Administration, domaine public


Après un an d’exploitation intensive d’un milieu jusque-là plutôt préservé, il apparaît que la faune benthique se porte bien, et même mieux. Les observations montrent quantité d’organismes (requins, pieuvres, etc.) aux abords des coups de chalut passés.

Supplément :

Retrouver la galerie de New Scientist sur la vie après le chalut.

Source

Communiqué de presse en anglais du New Scientist :
Sujata Gupta, 26/11/2010
. Californian conservationists go trawl fishing
http://www.newscientist.com/article/mg20827883.500-conservationists-go-trawl-fishing.html

mercredi, novembre 3 2010

Modifier le fonctionnement des éoliennes réduirait fortement la mortalité des chauves-souris

Selon une étude américaine, une simple modification du fonctionnement des éoliennes lors des périodes de migration des chauves-souris pourrait réduire significativement la mortalité de ces Chiroptères, indicateurs de la qualité écologique des milieux naturels.

Les éoliennes sont une source d'énergie renouvelable et sans carbone mais posent un certain nombre de problèmes, notamment pour la faune. Les pales en mouvement sont en effet la cause de collisions fatales pour les Oiseaux, mais aussi pour les Chiroptères.

Or les chauves-souris sont des organismes menacés et protégés qui jouent un rôle dans la régulation des ravageurs, dans la pollinisation et la dissémination des plantes.

Pour réduire l'importance cette cause de mortalité et faciliter l'acceptation des éoliennes par le grand public, des chercheurs américains ont étudié l'incidence de l'augmentation de la vitesse de démarrage du rotor sur la mortalité des chauves-souris.

Chez les éoliennes aussi, la vitesse tue


Chauve-souris victime d’une collision avec les pales d’une éolienne
Chauve-souris tuée par les pales d’une éolienne dans les Appalaches. © Chris M CC by

Edward Arnett, Manuela Huso, Michael Schirmacher et John Hayes ont ainsi démontré qu'en augmentant la vitesse seuil du vent à laquelle le rotor d'une éolienne commence à tourner, le nombre de chiroptères tués peut être significativement réduit.

En passant d'une vitesse de démarrage conventionnelle de 13 à 14,5 km/h à une vitesse de 17,7 km/h lors des périodes les plus critiques (périodes de migration), la mortalité baisse de 44%, parfois jusqu'à 93%, en réduisant la production électrique annuelle de moins de 1%.

L'étude a porté sur 12 éoliennes du comté de Somerset (USA), dans le Appalaches, au cours des étés et automnes de 2008 et 2009. Au moins une chauve-souris tuée par nuit était découverte, avec un taux 3,6 à 5,4 fois plus important lorsque la vitesse de démarrage n'était pas abaissée.

Avec le choix de l'implantation des fermes d'éoliennes en dehors des couloirs de migration, l'augmentation de la vitesse de démarrage des aérogénérateurs permettrait donc de réduire sensiblement l'impact écologique de cette énergie renouvelable, la rendant ainsi un peu plus durable.


Source:

Edward B. Arnett, Manuela M.P. Huso, Michael R. Schirmacher et John P. Hayes, 2010. Altering turbine speed reduces bat mortality at wind-energy facilities. Frontiers in Ecology and the Environment (e-View)
doi:10.1890/100103
Le communiqué de presse en anglais paru sur Physorg:
http://www.physorg.com/news/2010-11-slight-turbine-significantly-mortality.html

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