Synthèse
Après le Royaume-Uni, la France se lance dans l’hydrolien, conformément au Grenelle de l’Environnement.
L’énergie hydrolienne est une énergie renouvelable hydraulique, et plus
spécifiquement marine. Elle exploite l’énergie des courants marins au
moyen d’hélice qui convertissent l’énergie mécanique de l’eau en
énergie électrique.
La France possède la deuxième plus grande ZEE au monde et compte bien
l’exploiter à l’aide d’éoliennes off-shore ou d’autres systèmes plus
« exotiques » : système houlomoteur, marémotriciel et autres « serpents
de mer ».
Il existe essentiellement deux types de courants marins : ceux
permanents, engendrés par la circulation thermohaline (cf. le topo rapide de Véronique sur les courants) et les courants temporaires, engendrés par les
marées (flux et reflux) ou les vents (courant de houle, courant de
compensation…).
La Manche possède des marées exceptionnelles, et le prototype immergé en
2008 a révélé un bilan très positif et sans impact écologique
particulier. Les industriels et les collectivités locales désirent donc
développer les « fermes d’hydroliennes », surtout lorsque le coût de
rachat garantie est de 0,15 €/kWh.
Actuellement, le coût d’une installation hydrolienne équivaut à celui d’une installation éolienne off-shore de même capacité.
Un projet d’installation, par EDF, de 4 à 10 hydroliennes d’une
puissance de 4-6 MW (soit la consommation de 5000 foyers) est prévu en
2012, à 35 m de profondeur, au large des côtes de la Manche.