Toujours une société de services

Le ralentissement économique qui affecte l’industrie et le commerce devrait se traduire par une baisse d’embauche des cadres de 20 à 35% dans l’industrie et 14 à 24% dans le secteur commercial. Le secteur de la construction souffrira aussi, avec une diminution de 7 à 17%. Seuls les services, qui représentent les 2/3 des embauches, résisteront grâce aux besoins du secteur médico-sociale et à l’externalisation.

Les jeunes diplômés trinqueront

Dans ces conditions, les entreprises auront tendances à privilégier les cadres directement opérationnels, au détriment des débutants. Les cadres ayant 5 ans et plus d’expériences tireront leur épingle du jeu (80 000 embauches estimées) tandis que les jeunes diplômés seront la variable d’ajustement du marché de l’emploi des cadres. Ils doivent s’attendre à une baisse de 20 à 30% des embauches, estimées entre 30 et35 000.

Réflexions

    Cela ne va pas arranger mes affaires. Jusqu‘en 2008, que les perspectives étaient plutôt positives pour les cadres, avec la baisse du nombre de cadre et d’ingénieur parmi les jeunes diplômés (notamment en sciences) et la hausse des départs en retraite des « Papy Boomers ». J’ai souvent entendu dire que dans dix ans (à l’époque, soit vers 2015), la France manquerait de cadre et que ceux-ci serait donc à la fête. Dommage, la crise économique s’en est mêlée et les jeunes bac+5 fraichement diplômés devront encore galérer quelques années.

    Mais peut-être que cette crise favorisera la transition vers une économie plus « verte », plus durable. Dans ce cas, ce sera profitable à ceux qui, comme moi, se positionnent sur l’environnement et le développement durable. Et à notre cadre de vie et aux écosystèmes !

    Gardons donc courage et essayons de profiter de ce désordre économique pour en sortir plus grands ! Car une économie de la connaissance aura toujours besoin de têtes bien faites.