Synthèse

    Ce réseau écologique, basé sur les Directives Européennes « Oiseaux » et « Habitats », est intégré dans le réseau écologique pan-européen et couvre 9 régions biogéographiques (unité écologique de grande échelle).

    En intégrant l’UE, les pays d’Europe de l’Est s’engageaient à appliquer ces directives en proposant à leurs tours des sites pour la conservation de la biodiversité. 769 nouveaux sites, représentant près de 100 000 km², essentiellement en Bulgarie, Roumanie et Pologne, viennent donc compléter le réseau Natura 2000.

    Natura 2000 couvre actuellement près de 20% des terres émergées d’Europe, à travers 25 000 sites. Selon l’Ifen, ce réseau écologique est désormais en voie d’achèvement.

Réflexions

    Le principe du réseau écologique est l’interconnexion des sites inscrits dans une mission de préservation de la biodiversité. Ces sites sont choisis pour l’importance de leurs rôles dans le cycle de vie (migration, alimentation, refuge, reproduction) des espèces menacés. On parle alors d'habitats. S’ils étaient totalement isolés, les espèces présentes sur ses sites seraient piégées et finiraient par disparaître. Elles ont en effet un besoin d’ « espace vital » pour effectuer leur cycle de vie, espace qui peut être d’un seul tenant ou composé d’une mosaïque d’espaces interconnectés.

    Il existe en fait plusieurs réseaux écologiques, en fonction des écosystèmes. Par exemple, un réseau aquatique pour les plantes et animaux aquatiques (oiseaux d’eau, batraciens, poissons…), composé de rivières, lacs mares et marais et un réseau thermophile de landes, pelouses et forêts sèches pour les reptiles, certains insectes, etc.

    Le domaine maritime est le parent pauvre du réseau écologique, d’où une accélération récente des efforts dans la conservation des milieux maritimes (aires marines protégées, parcs naturels marins...).