Si la taille des grands prédateurs est un atout pour chasser de grandes proies, elle devient un problème quand ces proies se raréfient sous l’effet de la destruction des habitats, de la surexploitation et du braconnage.

L’étude menée par les chercheurs de la Société Zoologique de Londres et de l’Université de Durham révèle en effet que les dimensions du corps des grands prédateurs impliquent une dépense énergétique très importante.


Plus la chasse est difficile, moins elle vaut le coup pour les grands prédateurs. © Douglas Brown CC by-nc-sa 2.0


Lorsque les proies deviennent rares, leur chasse est plus longue et plus difficile, ce qui entraîne un bilan énergétique plus défavorable aux animaux de grandes tailles (Loups, Ours, etc.) qu’aux prédateurs plus petits (méso et micro-prédateurs).

Si les habitats et le nombre de proies de ces animaux emblématiques continuent à se réduire, leurs populations pourraient donc s’effondrer encore plus rapidement à l’avenir…

Source:

Communiqué de presse en anglais fournis par EurekAlert !
Tigers and polar bears are highly vulnerable to environmental change
http://www.eurekalert.org/pub_releases/2010-11/du-tap_1112210.php
http://www.eurekalert.org/pub_releases/2010-11/du-tap_1112210.php

Articles scientifiques :
Chris Carbone, Nathalie Pettorelli et Philip A. Stephens, 2010. The bigger they come, the harder they fall: body size and prey abundance influence predator–prey ratios. Biol. Lett., 24/11/2010
DOI: 10.1098/rsbl.2010.0996  (en cours d'enregistrement)